Un nouveau souffle pour Monplaisir : inauguration du jardin Georgette-Boulestreau
Démolition d'environ 330 logements
Réhabilitation / Résidentialiation d'environ 2 000 à 2 300 logements
Construction d'environ 500 logements
À Angers, le quartier Monplaisir poursuit sa transformation avec l’inauguration du jardin Georgette-Boulestreau, un espace vert de deux hectares né sur l’ancien site des tours Gallieni. Ce nouveau lieu de vie, situé entre les boulevards Gallieni et Lyautey, relie désormais le quartier au parc Hébert-de-La-Rousselière grâce à un cheminement paysager.
Un projet de renouvellement urbain ambitieux
L’opération s’inscrit dans une dynamique plus large de désenclavement et de valorisation du quartier. « Quand on passait ici, on ne voyait que deux grandes tours érigées dans les années 1950 », se souvient Jean-Marc Verchère, maire lors du lancement du projet en 2021. La démolition de ces immeubles de grande hauteur, gérés par Loire Habitat, a permis de libérer l’espace pour y implanter un véritable parc urbain.
Une conception co-construite avec les habitants
Le jardin Georgette-Boulestreau est le fruit d’une démarche participative. Près de 440 riverains, dont 37 enfants, ont été impliqués dans des ateliers de co-conception. En 2023, une consultation citoyenne a permis de choisir le nom du jardin : Georgette Boulestreau, sage-femme née rue de la Chalouère, militante des droits des femmes, dont une rue du quartier Saint-Aubin porte déjà le nom.
Les enfants ont également été invités à imaginer leur jardin idéal. « Il y avait bien des jeux, mais très vieillissants. On a demandé aux enfants s’ils voulaient grimper, sauter… », raconte Léna Chesné, responsable d'opérationd chez Alter.
Un espace paysager et ludique pour toutes les générations
Le résultat ? Un espace ludique et verdoyant, pensé pour tous :
1 020 m² d’aires de jeux : trampolines, balançoires, "mare aux crocodiles", monticules à dévaler,
1 350 m² de surfaces végétalisées supplémentaires, avec 48 nouveaux arbres plantés,
Des tables de pique-nique (certaines longues de 7 mètres), des bancs en bois et assises en granit, spécialement conçus pour le repos, la sieste et les bains de soleil.
Le jardin se veut aussi le point de départ d’un parcours vert menant jusqu’à l’entrée du collège Jean-Lurçat, puis au parc Hébert-de-La-Rousselière.
Un symbole de renouveau pour le quartier
Pour Francis Guiteau, adjoint à la Politique de la ville, au Renouvellement urbain et à la Vie des quartiers, ce projet permet « de réinvestir un espace jusque-là enclavé » et d’améliorer le bien-vivre des habitants.
Lors de l’inauguration le 8 avril, le maire Christophe Béchu a salué « une réalisation qui casse les clichés ». Il a insisté sur l’importance de l’entretien futur du lieu : « Je préfère qu’on mette des moyens sur l’embellissement plutôt que sur la réparation. Nous serons particulièrement attentifs au respect du site. »
Un investissement à la hauteur de l’enjeu
Le coût total du projet s’élève à 1,8 million d’euros, à la hauteur des ambitions portées pour le quartier et ses habitants.