Perles d’Anjou : un site unique en France inauguré
Construction d’un centre de tri et de stockage de Quinoa
Ce jeudi 19 septembre, sous un soleil encore estival, la CAPL a inauguré son site flambant neuf « Perles d’Anjou ». Près de 400 personnes ont pu visiter la nouvelle ligne de production de graines rares de la CAPL, sur l’Anjou Actiparc de Jumelles à Longué-Jumelles.
Face aux défis économiques liés à la transition vers une alimentation plus végétale, le groupe CAPL a choisi de renforcer son développement dans la filière française des graines protéinées, en valorisant particulièrement le Made in Anjou. Le groupe s’engage pleinement dans la maîtrise et le développement de la filière Quinoa et plus largement, des petites graines rares et innovantes : le Quinoa, les lentilles, les pois chiches, le millet, le lin, l’Œillette, le Sorgho, le Chia et le Sarasin. Cette filière offre aux agriculteurs une alternative (ou complémentarité) durable aux productions céréalières traditionnelles.
Dans ce contexte, la CAPL a entrepris dès 2019 la construction d’un nouveau site industriel pour optimiser le traitement et le conditionnement des graines. Après 2 ans de travaux, ce site est en fonctionnement depuis juin 2024. Il assure les opérations de réception, séchage, triage et décorticage des graines protéinées destinées à l’alimentation humaine.
Un projet innovant et collaboratif
Le site Perles d’Anjou réunit beaucoup d’acteurs et est soutenu par plusieurs partenaires. En premier lieu, la Communauté d’agglomération Saumur Val de Loire qui a octroyé à la CAPLU pour ce projet un terrain de 7 hectares sur l’Anjou Actiparc de Jumelles, dans une période de raréfaction du foncier.
Sur la parcelle, les bâtiments construits occupent une surface de 3 960 m2 et pas moins d’1,8 Ha est classée en zone humide. De ce fait, le bâtiment de la zone de réception et stockage de produits bruts est constitué d’un revêtement en résine sur les parties basses et outillé d’un puits de forage pour qu’il soit maintenu au sec. Une performance technique remarquable pour assurer l’étanchéité du sous-sol. Par ailleurs, les 3 Ha d’espaces enherbés du site sont entretenus de manière écologique en éco-pâturage par des moutons et bovins.
Le site se compose :
- D’un poste de réception des graines brutes ainsi que de cellules de séchage pour la mise aux normes des graines avant leur triage.
- D’un poste de triage constitué de machines utilisant la technologie la plus avancée en France permettant de nettoyer, trier, et apporter les finitions les plus précises pour chaque type de graine.
- Un poste d’ensachage pour big bags.
- Un poste de stockage en capacité de conserver jusqu’à 3000 tonnes de graines brutes.
A l’horizon 2023, le site prévoit :
- le traitement et production de 12 à 15 000 tonnes de Perles d’Anjou
- 1,5 à 2 millions de capital réunis et investis dans l’outil de production au travers du financement participatif de la SCIC
- Un collectif de plusieurs milliers de sociétaires engagés
Visionner le site Perles d’Anjou
Le montage financier
Ce projet d’un coût global de 16 millions d’euros, est le fruit d’un engagement collectif des producteurs, des institutions et des consommateurs.
Le financement de Perles d’Anjou est soutenu à hauteur de 48% par Alter Eco, la SEM départementale dédiée au développement économique, qui assure le financement, la construction et le portage immobilier. Les 52% restants sont couverts par des subventions publiques, des fonds interprofessionnels, des contributions internes et un financement participatif via une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) dénommée SA Perles d’Anjou. Cette dernière est un modèle de financement qui associe activement tout l’écosystème de la filière, renforçant son ancrage territorial avec à ce jour 188 porteurs de parts, soit 900 K€.
Brêves de discours
« Nous avons fait preuve d’une grande ambition pour poursuivre l’investissement désormais visible. Nous sommes fiers de ce projet collectif, qui développe des cultures innovantes et durables, issues de filières locales. » Christian BLET, président de CAPL
« Un nouveau chapitre s’ouvre avec un outil industriel adapté aux besoins de ses adhérents et de ses clients. » Jérôme LEMASSON, directeur général de CAPL
« Le Saumurois n’est pas qu’un lieu de promenade, on y travaille, force est de constater le développement de son économie. Ce nouvel outil Perles d’Anjou soutient toute une filière agricole et autant de personnes. » Michel Pattée, Vice-Président en charge du Développement économique à la Communauté d’agglomération Saumur Val de Loire.
« Alter Eco intervient sur des projets stratégiques à la demande des EPCI, pour financer, construire et porter l’immobilier. Aujourd’hui on s’inscrit dans la grande chaine de ce que vous faites, en vous permettant de vous consacrer sur votre process. » Michel Ballarini, Directeur Général d’Alter
« La Région soutient cette réalisation par une subvention européenne à hauteur de 2,5 millions d’euros. Les vertus du Quinoa sont grandes, ce nouvel équipement a été bien défendu. Cette perle vient s’ajouter au collier de l’UAPL. » Eric TOURON, conseiller Régional Pays de Loire