Dépollution et désamiantage sur le quartier de la gare à Segré
L’aménagement de ce quartier mixte a été confié à Alter, pour un coût global estimé à 16 M € HT et un développement sur 20 ans.
LA DÉMOLITION DE LA COOPÉRATIVE AGRICOLE
Articulée autour des caractéristiques physiques du site, la transformation du quartier de la gare a dû faire face à la présence d’une coopérative agricole dont l’activité était incompatible avec la création d’un nouveau quartier regroupant immeubles mixtes, logements et pôle tertiaire.
Il a donc fallu relocaliser cette coopérative agricole de la Mayenne dans un secteur non éloigné de son lieu d’origine tout en permettant à la structure de maintenir son activité le temps de construction de son nouveau site. En faisant appel à la société Alter éco pour porter son projet, la coopérative a pu déménager en avril 2015 vers le secteur de la Peurière sur la commune Sainte-Gemmes-d'Andigné, le long de la rocade Segréenne. Les travaux de démolition de l’ancienne coopérative viennent de débuter avec un travail important de désamiantage. Les bétons de démolition seront concassés et conservés sur site, pour un réemploi ultérieur en structure de chaussée.
LA DÉPOLLUTION DES CUVES A GOUDRON
L’exploitation ferroviaire du site, la présence de site miniers et de différentes industries à proximité de la gare et dont les productions étaient stockées sur le site de la gare avant transit, ont engendré une pollution des sols. Avec la présence de nombreux éléments recyclables et réutilisables (pavés, ballast), mais aussi de matériaux inerte et devant faire l’objet de traitement (comme les sables noirâtres et les hydrocarbures, ou encore les traverses en bois), le plateau ferroviaire a donc fait l’objet de premiers travaux de dépollution de 2013 à 2014, cofinancés par l’ADEME avec notamment un traitement sur site (biotertre).
De nouveaux travaux de dépollution ont été engagés cet automne afin de dépolluer deux anciennes cuves à goudron retrouvées sur le site. Construites dans les années 1930 par les Ponts et Chaussées sur l’emprise du réseau de l’Etat dans le cadre d’une convention d’occupation temporaire, ces cuves étaient destinées au stockage de goudrons issus de la distillation de la houille (provenant des usines à gaz). La ville de Segré-en-Anjou-Bleu a obtenu une participation de l’Etat et de la Région pour le financement de ces travaux, ce qui a permis de réaliser ces travaux.