Bioplants s'enracine en Anjou
Une visite était organisée hier matin dans le cadre de la réalisation de la nouvelle usine de Bioplants, en présence de Max Schwarz-Zurkinden, Président du Conseil d’administration de l’entreprise du même nom, d’Heiner Gysi, Directeur Général de l’entreprise, d’Angel Rodriguez, Directeur Général de bioplants France et des élus, Philippe Chalopin, Président d’Alter Eco, Jean Paul Pavillon, Maire des Ponts-de-Cé et Yves Gidoin, président d’Aldev.
L’occasion pour les représentants de l’entreprise de présenter leur futur outil de travail, de retracer leurs histoires en Anjou et pour les élus d’évoquer la filière végétale et horticole.
Le nouveau site ultra-moderne de Bioplants aux Ponts-de-Cé est ainsi exemplaire. Dans cette période incertaine, il montre la capacité d’innover et de réussir d’une entreprise angevine sur un marché en expansion et dans une filière d’excellence du territoire.
Une entreprise suisse mais qui a éclos en Anjou
L’implantation de la société BIOPLANTS en Anjou est un choix murement réfléchi. Depuis 1929, l’entreprise familiale suisse Max Schwarz AG produit et commercialise des jeunes plants maraîchers, des légumes frais et des herbes aromatiques. Convertit de la première heure à l’agriculture biologique, l’entreprise se lance dans la commercialisation des jeunes pousses dans leur pots. En voulant investir le marché français, l’Anjou est apparu comme un territoire d’exception, tant sur l’historique des filières horticoles et maraîchères dans la région, que sur le potentiel de développement pour le bassin du Grand Ouest de la France. Par ailleurs, les infrastructures du territoire situent l’Anjou dans une proximité réelle de la Région parisienne.
BIOPLANTS France a ainsi été créée en octobre 2010 avec pour objet la production et la commercialisation de plants de légumes et d’herbes aromatiques BIO dans des pots et emballages écoconçus. Les cibles étant les circuits de la grande distribution généraliste et spécialisée. Toute la production, du basilic à la ciboulette en passant par le thym, la menthe, le persil ou la coriandre (24 références au total), est élaborée sur place, au démarrage sur un site à Sainte Gemmes-sur-Loire puis à partir de 2012, sur le site d’exploitation à Saint-Martin-du-Fouilloux dans des serres couvrant 13 000 m² louées au bord de la départementale 723.
A l’étroit dans ces murs, la société a fait appel à Aldev puis à Alter Éco pour trouver un nouveau site, et c’est sur un terrain de 10 hectares que le choix de l’entreprise s’est porté.
Un déménagement aux Ponts-de-Cé
Comme l’a souligné Angel Rodriguez, on a rêvé d’une ville dans laquelle le végétal était au cœur des problématiques et qui mettrait en avant ses métiers qui vont nourrir le monde demain. Cette ville nous l’avons trouvé au cœur de l’Anjou. Il est évident qu’aujourd’hui s’ancrer, s’enraciner en Anjou comme on va le faire avec la construction de ce nouveau site est une étape indispensable à notre développement futur.
La ville en question n’est autre que la ville des Ponts-de-Cé qui comme l’a rappelé son maire a fait les beaux jours des entreprises horticoles Turc, Gaignard, Lepage entre autres.
Un nouveau site ultra moderne
Afin de de poursuivre son développement et pérenniser son activité sur le territoire, BIOPLANTS France a décidé de se tourner vers Alter Éco afin de construire, en partenariat, sur un nouveau site de 10 hectares, 15 000 m² de serres et un bâtiment industriel de 10 000 m², rue de l’Ebeaupin au Ponts-de-Cé.
Ce choix ne s’est pas fait par hasard puisque l’entreprise revendique un fort ancrage territorial. 30 % de ses fournisseurs sont locaux et 11 partenaires de développement sont situés en Maine-et-Loire. Si la production est 100 % locale, la vente l’est aussi. Toute la production est ainsi vendue en France et principalement dans le grand ouest. Par ailleurs, le recrutement est local et l’entreprise participe à l’économie du territoire en s’impliquant dans les organisations professionnelles et le soutien à la formation universitaire et professionnelle.
Ce nouveau site permettra d’accroitre la productivité de l’entreprise et ainsi de passer le cap des 6 millions de pots à l’horizon 2025.
Car l’un des points forts du nouveau site est son extraordinaire adaptation aux nouvelles technologies. Ici tout sera robotisé. Les graines seront mises en pot puis voyageront au cœur de la serre pendant leurs éclosions avant de revenir dans la chambre froide avant départ. Il faudra compter entre 4 semaines et 13 semaines pour chaque type de plants entre sa mise en graine et son départ de l’entreprise.
Comme un symbole, les représentants de l’entreprise ont souhaité une fois les discours terminés, procédés à cette mise en pot avec pour chacun un travail spécifique. Le maire des Ponts-de-Cé a commencé par mettre en pot la terre des Ponts De Cé: terre d'accueil, bassin horticole historique, territoire de prédilection des semenciers et multiplicateurs, puis Monsieur Chalopin et Monsieur Gidoin y ont mis le substrat, riche en compost et certifié en AB. Ce substrat c’est l’apport d’un tiers pour pousser. Monsieur Heiner Gysi a ensuite mis les semences et Monsieur Schwarz la bouture.